Ainsi en 1994, la Fondation Cartier commande une installation vidéo monumentale à Pierrick Sorin, devenu depuis un vidéaste reconnu et salué sur la scène internationale. Elle expose en 1995 l’installation Bucky, De la chimie au design d’un jeune designer : Marc Newson. En 1998, elle commande dans le cadre de l’exposition être nature à Patrick Blanc, alors peu connu du grand public, un jardin vertical pour la façade de verre du bâtiment de Jean Nouvel. Elle fait découvrir en 2005 au public français l’œuvre de Ron Mueck, sculpteur australien hyperréaliste et présente un panorama de la jeune création contemporaine avec l’exposition J’en rêve qui réunit plus de 60 jeunes artistes, dont plusieurs ont acquis depuis une renommée internationale. En 2007, c’est l’artiste coréenne Lee Bul qui présente à la Fondation Cartier sa première exposition personnelle à Paris.
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Dans le domaine de la photographie, la Fondation Cartier présente pour la première fois en France le travail des photographes maliens Seydou Keïta (1994) et Malick Sidibé (1995), les œuvres de Francesca Woodman (1998) et celles d’Alair Gomes (2001), devenues désormais incontournables.
En ce qui concerne la création japonaise, la Fondation Cartier révèle au public européen les photographes Nobuyoshi Araki (1995), Daido Moriyama (2003), Rinko Kawauchi (2005) et le maître de l’ikebana Yukio Nakagawa lors de l’exposition être nature (1998). En 2002, deux expositions remportent un vif succès : Kaikai Kiki première grande exposition personnelle en Europe du peintre néo-pop Takashi Murakami et Coloriage, conçue avec une vingtaine de jeunes artistes nippons représentant les tendances les plus actuelles des mangas, de la musique, de la mode, de la peinture et du film d’animation. En 2006, deux expositions consacrées au peintre Tanadori Yokoo et à la jeune artiste Tabaimo prolongent cette découverte de la création japonaise.