Avec Raymond Depardon, on se retrouvait sur la même question : qu’est-ce qu’il reste du monde, de la terre natale, de l’histoire de la seule planète habitable aujourd’hui ?Paul Virilio, 2008.
Alors que Raymond Depardon donne la parole à ceux qui, menacés de devoir partir, veulent demeurer sur leur terre, Paul Virilio expose la remise en question de la notion même de sédentarité face à l’offensive migratoire sans précédent que connaît le monde contemporain.
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L’exposition est ainsi conçue comme une confrontation, un dialogue contradictoire et complémentaire, entre Raymond Depardon, cinéaste et photographe, qui depuis toujours a fait le choix du politique et du poétique et dont on connaît l’attachement au natal, à la parole, à l’écoute et à la terre, et Paul Virilio, urbaniste et philosophe, qui depuis longtemps travaille sur la vitesse, l’exode et la disparition de l’espace géographique.