Seydou Keita ouvre son atelier au début des années 40 à Bamako. Les « clients » de Keita posent à leur gré, seuls, en couple, en famille, cadrés en buste ou en pied, avec parfois un objet symbolique de leur métier (plume et encrier, machine à coudre) ou familier (poste de radio, vélo, scooter).
Une parfaite maîtrise de la lumière et de la composition ainsi qu’un sens aigu de la mise en scène font de ces portraits une œuvre artistique exemplaire. Elle constitue une mémoire irremplaçable et authentique de la société malienne à travers un inventaire de costumes, de parures, de poses, d’attitudes et d’expressions.