Soirée Nomade

Les récits de soi

3 causeries littéraires en duo

Lieu : Fondation Cartier pour l’art contemporain, voir plan d’accès
Tarifs et conditions



À propos de l‘évènement

Dans le cadre de Felfel, Festival de l’effervescence des cultures maghrébines en Franceavec l'Institut du monde arabe.
3 causeries littéraires en duo avec Nawel Ben Kraïem, Adila Bennedjaï-Zou, Samira El Ayachi, Kaoutar Harchi, Souad Massi et Lina Soualem.

Elles sont romancières, autrices-compositrices-interprètes, réalisatrices, scénaristes. Elles sont héritières d’une mémoire fragmentée. Dans leurs récits biographiques ou autobiographiques, elles donnent la parole à leurs parents, à leurs grands-parents, à leurs familles, aux Maghrébins d’Algérie, du Maroc, de Tunisie, de France. Elles font apparaître aux yeux du monde des personnes ou personnages invisibles, racontent des histoires méconnues de l’immigration ou des destins anonymes qui participent à l’Histoire collective. Leurs œuvres ont été saluées par le grand public et les médias. Pour le festival Felfel, elles échangent en duo sur leurs histoires, leurs récits, les modalités de narration aujourd’hui, et piochent dans la bibliographie, archives, discographie ou encore filmographie des unes et des autres pour partager des extraits avec le public. Des causeries littéraires, poétiques et intimes, en dégustant une citronnade, dans le jardin de la Fondation Cartier.

Programme :

16h-17h : Adila Bennedjaï-Zou et Kaoutar Harchi
17h-18h : Nawel Ben Kraïem et Lina Soualem
18h-19h : Souad Massi et Samira El Ayachi

Biographies

Nawel Ben Kraïem repousse avec foi et vigueur toute idée de morcellement. Dans son art d’abord, car elle est chanteuse, mais aussi comédienne et poétesse – en 2021, elle a publié son premier recueil de poésies, J’abrite un secret, aux éditions Bruno Doucey, auquel son dernier album de chansons fait écho, et dont l’idée a émergé après sa présentation théâtrale à la Maison de la poésie dans une mise en scène de Marcel Bozonnet. Je chante un secret est le cinquième album conçu par l’artiste franco-tunisienne, qui a grandi à Tunis jusqu'à ses 16 ans et qui vit aujourd’hui à Saint-Denis. Nawel nous dit qu’il ne faut pas chercher à rompre les digues protectrices de nos sentiments et de nos rêves. Nawel, en chant et en mots, fournit les armes de la reconquête intérieure. Elle porte en elle des identités multiples, des modes de vie divers, des générations perdues et des graines de futur.

Adila Bennedjaï-Zou est scénariste et documentariste. Ses films, inspirés du courant de la micro-histoire, portent sur des destins anonymes qui ont fait « la grande Histoire ». Dans ses podcasts, notamment Mes années Boum, PMA hors la loi, Heureuse comme une arabe en France et Exologie, elle propose un travail d’autobiographie collective en articulant témoignages, archives et un récit à la première personne. Partant de l’idée que notre vie privée est imprégnée d’enjeux politiques et de valeurs communes, elle cherche à saisir les endroits où intimité et collectif se rencontrent. Elle a été pensionnaire à l’Académie de France à Rome en 2020-2021.

Samira El Ayachi est une romancière française qui collabore avec le spectacle vivant depuis de nombreuses années. Après son bac littéraire et des études d’ingénierie culturelle, elle publie son premier roman, La Vie rêvée de Mademoiselle S. (éditions Sarbacane). À l’âge de 30 ans, elle se consacre entièrement à l’écriture et son quatrième roman Le ventre des hommes (éditions de l'Aube) attire l'attention d’un plus large public. Un roman tiré de son histoire familiale dans lequel on suit le parcours d’hommes venus du sud du Maroc jusque dans le nord de la France pour travailler dans les mines de charbon. Elle est nommée Chevalière de l'Ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot en 2020.

Kaoutar Harchi est écrivaine, autrice, notamment, du récit autobiographique Comme nous existons (Actes Sud, 2021) qui narre l’expérience de soi à partir des rapports sociaux de genre, de race et de classe. Ce récit a été traduit en anglais, sous le titre As we exist (Other Press, 2023). Kaoutar Harchi travaille actuellement sur la question animale et sur ses croisements avec les questions raciale et sexuelle. Elle a publié, à ce propos, l’article « Les animaux avec nous, nous avec les animaux » (Ballast, 2022). Kaoutar Harchi a été Visiting Professor à l’Université de New-York. Elle est enseignante et chercheure en sociologie (HETS, Genève).

Lina Soualem est une réalisatrice et comédienne française d’origine algérienne et palestinienne. Après des études d’histoire et de sciences politiques, elle travaille en tant que programmatrice pour le Festival International de Cinéma des Droits de l’Homme de Buenos Aires en Argentine. En 2020, elle réalise son premier long-métrage documentaire Leur Algérie qui reçoit de nombreuses distinctions dans des festivals français et internationaux. Elle réalise actuellement son second long-métrage documentaire Bye Bye Tibériade et a récemment contribué à l’écriture de la série Oussekine.


Informations pratiques

Informations complémentaires

Durée estimée : 3h. Le public est libre d’arriver quand il le souhaite.
Ouverture des portes à 15h30.
Placement assis dans la limite des places disponibles.
Causeries littéraires dans le jardin de la Fondation Cartier, pensez à vous couvrir plus chaudement si nécessaire.
En cas de pluie, cette Soirée Nomade sera annulée (remboursement sur présentation du billet de la Soirée Nomade en date du 14 juillet).
Cet événement sera filmé par les équipes de la Fondation Cartier pour l’art contemporain à des fins de diffusion sur nos supports de communication numériques et ceux de tiers autorisés par nous. Le public est susceptible d’apparaître à l’image. Dans le cas où une personne apparait à l’image et qu’elle souhaite qu’elle soit retirée, merci de bien vouloir prendre attache à cet effet avec la Fondation Cartier pour l’art contemporain à ce courriel : fondation-cartier@fondation.cartier.com.

LICENCES ENTREPRENEURS DU SPECTACLE : 1-1076815 / 2-1076816 / 3-1076817