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Diller Scofidio + Renfro

  • Exposition, Paris
  • Ven 24 oct. 2014 → Dim 22 févr. 2015
Vue de l'exposition Diller Scofidio + Renfro, Musings on a Glass Box   2014
Vue de l'exposition Diller Scofidio + Renfro, Musings on a Glass Box (Ballade pour une boîte de verre), en collaboration avec David Lang et Jody Elff, Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, 2014 © Diller Scofidio + Renfro, en collaboration avec David Lang et Jody Elff Photo © Luc Boegly

Adresse

Fondation Cartier pour l'art contemporain

261 boulevard Raspail

75014 Paris

Pour la première fois dans l’histoire de la Fondation Cartier, le bâtiment créé par Jean Nouvel est la matière première d’un projet artistique. Déployée sur tout le rez-de-chaussée de la Fondation Cartier, Musings on a Glass Box est une installation complexe reposant sur le déclenchement, par une simple perturbation dans le plafond, d’une série de réactions surprenantes.

L’environnement immersif qui en résulte, qui inclut une partition sonore créée par le compositeur David Lang et le designer sonore Jody Elff jouent un rôle à part entière, instaure un dialogue avec l’architecture du bâtiment, joue avec les notions de transparence et de perception, et questionne notre relation à l’espace.

« Renversant les conventions du "white cube" et repoussant les limites de l’architecture, les espaces d’exposition en verre créés par Jean Nouvel pour la Fondation Cartier interpellent artistes et commissaires d’exposition depuis vingt ans. Dans les années 1990, les grandes parois transparentes du bâtiment étaient à la pointe de la technologie du verre qui visait à atteindre l’un des objectifs principaux du modernisme : dématérialiser le mur et relier sans rupture apparente intérieur et extérieur.

Ballade pour une boîte de verre vide les salles du rez-de-chaussée afin de les exposer. Leurs qualités visuelles et acoustiques sont soulignées par des interventions dans les systèmes de plomberie et d’électricité du bâtiment et sur ses façades. Jouant avec les notions de temps qui passe et d’usure, le projet part d’une simple fuite sournoise au niveau du plafond. S’ensuit une réaction faisant intervenir un seau, un chœur, des capteurs, des éléments de robotique et de communication à distance, de la vidéo et des effets sonores en temps réel. Les deux salles du rez-de-chaussée sont ainsi reliées entre elles par une boucle auto-alimentée. Des événements minimes se produisant dans la grande salle sont amplifiés dans la petite, rendant ce qui est familier étrange et troublant, et transformant le banal en grotesque. »

Diller Scofidio + Renfro