Né en 1946, Paris (France)
Vit et travaille entre Paris et Marcilly-sur-Eure, France.
Après ses études aux Beaux-arts, Gérard Garouste commence à peindre des décors, notamment au Palace où il interviendra également comme scénographe.
Ses tableaux, allégoriques, sont exposés pour la première fois en 1980 à la galerie Durand-Dessert. Puisant dans la Bible, la culture populaire et les grands textes de Cervantès à Rabelais, ses œuvres reçoivent une reconnaissance institutionnelle dès 1987 au CAPC de Bordeaux, puis à la Fondation Cartier en 1988. Il réalise ensuite des décors pour le palais de l’Élysée, le plafond du théâtre de Namur, les vitraux de Notre-Dame de Talant ou encore le rideau de scène du théâtre du Châtelet. En 1991, il crée La Source, association aidant les enfants en situation d'exclusion ou de milieux défavorisés à s'épanouir au travers d'ateliers artistiques. En 2009, dans L’Intranquille : Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou, il livre un témoignage autobiographique marquant.
En 1988, La Fondation Cartier présente Les Indiennes, de grandes toiles peintes inspirées de la Divine Comédie de Dante. Disposées selon un schéma dynamique, Les Indiennes invitent le spectateur à un parcours méditatif, transformant l’espace en scènes imagées propices à l’intimité, comme dans un déambulatoire de cathédrale. En 2001, dans Ellipse, Garouste présente une nouvelle installation monumentale composée de 54 panneaux, architecture de toiles aux parois habitées d’animaux empruntés aux fables, à mi-chemin entre la tente et les folies qui jalonnaient les jardins du XVIIIe siècle.
Ellipse
Les Palais de la mémoire