Marc Couturier
Les Dessins du troisième jour
Né en 1946, Mirebeau-sur-Bèze (Paris)
Vit et travaille à Paris, France.
Autodidacte, c’est en 1985 que Marc Couturier participe à sa première exposition, la Biennale de Belfort, avec une Barque de Saône emplie d’eau et montrée comme en lévitation au-dessus du sol.
Cette évocation du passage symbolique du Nil vers l’au-delà préfigure la dimension spirituelle de son art et une attention poétique et singulière au monde. Il sera ensuite révélé au grand public lors de l’exposition mythique du Centre Pompidou, Les Magiciens de la Terre en 1989, avec son œuvre Hostia inspirée de la liturgie eucharistique. En 1991, l’artiste forge le concept de redressement à l’origine d’une série d’œuvres « non faites de main d’homme » : une feuille d’aucuba (arbuste) devient vitrail, un fragment de tonneau forme une sculpture presque primitive etc. Il entame également la série de ses « dessins du troisième jour », œuvres tracées à la mine de plomb ou à la pointe d’argent sur divers formats et supports. Autre série, celle des Lames élaborées en bois de samba, dorées à la feuille puis fichées dans le mur, est emblématique de son œuvre, entre minimalisme et symbolisme.
Il ne reste plus qu’à demander à Dieu (1987) est une œuvre de la collection réalisée par l’artiste lors de son séjour en résidence à la Fondation Cartier à Jouy-en-Josas. Il présente ensuite de grands « dessins du troisième jour » sur la façade de la Fondation, boulevard Raspail, lors de son exposition solo en 1993. En 1995, ces grands dessins seront également montrés sur les pourtours du temple Toji de Kyoto, à l’invitation de la Fondation Cartier pour la commémoration des 1200 ans du temple.
Les Dessins du troisième jour