Jean-Michel Alberola

Depuis le début des années 1980, il mène, à travers son œuvre, une réflexion sur l’histoire, la religion, la mythologie, la tradition picturale, la légitimité de la peinture, le rôle de l’artiste et le pouvoir de l’image. Sa peinture se prolonge souvent par de multiples moyens d’expression : film, texte, photographie, installation, sculpture, néon. Rattaché au mouvement de la « figuration libre » dans les années 1980, son travail joue d’évocations de la peinture ancienne et de l’art populaire, comme de la bande dessinée. Dès 1985, le Centre Pompidou lui consacre une exposition personnelle, La Peinture, l’Histoire et la Géographie . Invité d’honneur du 60e salon de Montrouge (France) en 2015, son œuvre a été exposée dans de prestigieuses institutions en France et à l’étranger, au Palais de Tokyo et au Musée du Louvre à Paris, ou encore au Tiernatomisches Theater de l’Université Humboldt à Berlin. 

Une relation de longue date lie Jean Michel Alberola et la Fondation Cartier. Il prend part à quelques-unes des expositions collectives les plus emblématiques de l’histoire de la Fondation Cartier :  By Night (1996), Un art populaire (2001) ou encore Mathématiques, un dépaysement soudain (2012). En 1995, sur une invitation de la Fondation Cartier il conçoit l’exposition L’effondrement des enseignes lumineuses, s’interrogeant sur la place laissée à la peinture par la société des images.