Né en 1969, Cochiti, Nouveau Mexique (Etats-Unis)
Issu d’une longue lignée de potiers traditionnels, Ortiz a été formé par sa mère et sa grand-mère.
Ses céramiques réinterprètent les Monos du XIXᵉ siècle, figures satiriques en argile traditionnellement créées par les potiers Cochiti pour commenter l’arrivée des étrangers, des voyageurs de cirques ou des personnages excentriques. Ortiz renouvelle cette pratique en y intégrant des références à l’histoire de son peuple, des récits de science-fiction, des thématiques apocalyptiques et sa propre narration visuelle. Ses œuvres portent sur la mémoire et la résistance autochtones, en particulier autour de la révolte des Pueblos de 1680 contre les colonisateurs espagnols. Son travail a été exposé à l’international, notamment au Stedelijk Museum-Hertogenbosch à Amsterdam et au Smithsonian National Museum of the American Indian à Washington.
La Fondation Cartier a présenté ses œuvres dans les expositions Un art Populaire (2001), Histoires de voir (2012), Mondo Reale à Triennale Milano (2022) et Siamo Foresta à Triennale Milano (2023).