James Lee Byars

Après une première exposition personnelle se tenant dans l’escalier de secours du MoMA de New York en 1958, il expose au Japon à partir de 1962, à New York au Metropolitan Museum of Art en 1970 et au MoMA en 1976, ou encore au musée des Beaux-Arts de Berne. S’il pratique la performance à partir des années 1970, son œuvre se développe aussi dans des installations et sculptures où dominent les couleurs or, rouge, noire et blanche. Elles donnent une dimension mystique à des œuvres et des performances qui articulent l’art et la vie, tournées vers la quête du sublime et de la perfection, et mettant en scène l’éphémère, la fragilité, l’invisible ou encore la mort.

Après avoir participé à Azur en 1993, James Lee Byars est invité pour une exposition personnelle à la Fondation Cartier deux ans plus tard. Inspiré par la lumière et la transparence de l’espace du bâtiment de Jean Nouvel, boulevard Raspail, il conçoit deux œuvres monumentales représentatives de la recherche d’absolu et de perfection vers laquelle il tendait son art de toutes ses forces. Reflet de sa quête de la forme parfaite, The Monument to Language, grande sphère en bronze doré à la feuille de trois mètres de diamètre, s’accompagne de The Diamond Floor (1995) et accueille la performance d’un acteur déclamant des citations de Roland Barthes sur le langage. Son travail est par la suite montré dans les expositions collectives Amours en 1997, Un monde réel en 1999 et Mémoires Vives en 2014.