Né en 1957, Quanzhou (Chine)
Vit et travaille à New York, New York, Etats-Unis.
Cai Guo-Qiang étudie au Shanghai Drama Institute (1985), puis s’installe au Japon entre 1986 et 1995, avant de s’établir aux Etats-Unis où il suit notamment des cours à l’Institute for Contemporary Art à Long Island.
Souvent éphémère et monumentale, son œuvre reflète une tradition religieuse, philosophique et esthétique millénaire. Que ce soit à travers ses travaux sur papier réalisés à la poudre explosive, ou par l’utilisation de plantes médicinales chinoises, la collaboration avec un chaman taoïste du Sichuan ou encore la référence au feng shui, Cai Guo-Qiang développe un travail à la fois polymorphe et d’une profonde cohérence, qui fait écho aux trois sphères de la pensée chinoise : le ciel, la terre et l’humain.
Cai Guo-Qiang réalise en 1993 une résidence à la Fondation Cartier, alors située à Jouy-en-Josas. Son travail a figuré dans les expositions Azur (1993) et Un monde réel (1999), avant de faire l’objet d’une grande exposition personnelle, la première en France, en 2000. Il y présente une série d’immenses dessins réalisés à partir de poudre à canon sur papier, puis montés sur des panneaux de bois. Il collabore ensuite régulièrement avec la Fondation Cartier, comme lors de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux (2016-2017). Il crée, spécialement pour l’occasion, un dessin de 18 mètres de long représentant des animaux sauvages de toutes espèces réunis autour d’un point d’eau, dans un moment de paix et d’extrême vulnérabilité.
L’album de l’exposition