Parodies de la société et du fonctionnement industriel, ces machines inutiles et improductives sont comme une métaphore de l’absurdité de la vie. Les mouvements des roues, des moteurs, des pistons, des chaînes n’ont aucune régularité ni précision et sont entièrement dépourvus de sens et de nécessité. Ainsi présenté dans un tohu-bohu strident, Tombeau de Kamikaze est actionné par des rotations qui se contrarient selon des plans multidirectionnels.
Sculpture exubérante, ironique et extraordinairement inventive, l’œuvre de Tinguely possède une existence physique intense où la vie et la mort se confondent de façon saisissante, et suscite une réflexion profonde sur l’art et la vie.
L’invraisemblable machine de Jean Tinguely entre en dialogue avec les sculptures imaginaires de Bodys Isek Kingelez exposées simultanément.