Réalisé spécialement pour l’exposition, Celacanto provoca maremoto (« le cœlacanthe provoque les raz-de-marée ») évoque un mur d’azulejos ; une vague à la Hokusai, déferlante et monumentale, traverse le rez-de-chaussée de la Fondation Cartier. Réminiscence du caractère organique des édifices baroques, les deux « ruines » Linda da Lapa et Linda do Rosário (2004), découpent la silhouette accidentée de fragments de murs dont les tranches laissent apparaître des lambeaux de chair.
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Si le corps – fragmenté, meurtri, tatoué – est souvent présent dans les œuvres de Adriana Varejão, il devient allusion métaphorique dans la série des Saunas, imposantes huiles sur toiles qui explorent les questions inhérentes à la peinture. Bleu, gris, blanc, jaune, les Saunas sont des quasi-monochromes, nuancés par les ombres et lumières qui font naître les volumes et créent un espace labyrinthique, intériorisé, virtuel.